Petite fille plantant une semence dans un jardin

Tuteur ou orthopédagogue :
À chacun son rôle dans le jardin des apprentissages!

On entend souvent parler de tuteur ou d’orthopédagogue, et ces deux rôles sont souvent confondus, bien que distincts. Pour mieux saisir leurs différences, je vous propose de partir de la comparaison qui vient tout naturellement avec le mot « tuteur », soit celle du jardinage!

Vous n’êtes pas fan de jardinage? Découvrez ce qui distingue les deux services sous un angle qui vous convient peut-être davantage.

Le tuteur : un soutien essentiel

Imaginons que la belle saison commence et que nous avons envie de cueillir des tomates toutes rouges et juteuses à la fin de l’été. Que devons-nous faire? Commencer par mettre nos plants en terre, dès que les risques de gel sont écartés. 

Et qui dit tomate, dit automatiquement « tuteurs »! Cela va de soi! Et à quoi servent les tuteurs au jardin, pour nos plants de tomates? À les soutenir. Ainsi, les plants peuvent s’appuyer sur ces petits bouts de bois essentiels à leur croissance et voir à être maintenus, consolidés, supportés, encouragés, confirmés, fortifiés et stimulés tout au long du processus de leur développement. Ce sont des points d’appui réconfortants qui accompagnent leur évolution. 

L’orthopédagogue : le botaniste-spécialiste qui guide

Mais que se passe-t-il si, au cours de l’été, la maladie se pointe le bout du nez ou que nos plants de tomates ont un problème plus spécifique? Nous n’aurions pas vraiment d’autre choix que d’aller consulter un « spécialiste du plant de tomates » puisque, aussi utile et indispensable qu’il puisse être, le tuteur ne pourra probablement pas diagnostiquer le problème ni offrir les solutions adaptées. On aura besoin d’un spécialiste pour aider notre plant de tomate à grandir à son plein potentiel, tout en tenant compte des contraintes qui se placent momentanément ou durablement sur son chemin. 

Ce spécialiste, c’est l’orthopédagogue (ou le botaniste). Ce dernier pourra donc, grâce à ses compétences précises, guider le plant-élève et/ou enseigner au jardinier-parent comment intervenir de son mieux pour lui permettre de développer chacune des tomates. Ce développement se fera à son rythme, en tentant de déjouer le plus efficacement possible les petits comme les grands aléas qui se seront potentiellement présentés au jardin, cet été-là.  

La morale du jardin : un soutien propre à chaque besoin!

Si le tuteur offre un soutien fondamental, le botaniste est un expert qui intervient lorsque des difficultés particulières apparaissent. Tout comme pour un plant de tomates, le tuteur et l’orthopédagogue jouent chacun un rôle important, mais bien différent, en fonction de la réalité de l’enfant qui se présente à eux. Je suis prête à parier que la prochaine fois que vous verrez un jardin rempli de belles tomates mûres, vous ne pourrez vous empêcher de penser à ce parallèle et que vous retiendrez toujours l’importance de choisir le meilleur spécialiste pour votre enfant, qui est UNIQUE!

 

– Collaboration spéciale : Émilie Charest, orthopédagogue et reine de la créativité à La Classe de ClaudiA+